Notre système de retraite est à bout de souffle et la crise passant par là n’arrange en aucun cas les choses avec son cortège d’entreprises défaillantes, de délocalisations, de plans sociaux…
Résultat: le nombre d’actifs réels devient de plus en plus étriqué eu égard à une population vieillissante.
Le système de répartition doit, tout le monde est d’accord, être conservé et le taux des cotisations du régime général maintenu; l’augmenter serait, là encore le consensus joue, préjudiciable à la fois à la compétitivité de nos entreprises et la sauvegarde du pouvoir d’achat.
Si j’étais Président, peut être explorerais je d’autres pistes qui permettraient à la fois de dynamiser notre économie et de gonfler la tirelire de nos futurs retraités.
Ne pourrait on ainsi abonder de points supplémentaires les achats de produits ciblés fabriqués par nos usines car il faut un beau jour prendre le taureau par les cornes : Bruxelles ne peut sérieusement continuer à exiger de nous de nous faire harakiri, nous demander de limiter notre déficit et pointer du doigt tout ce qui, peu ou prou, ressemblerait à du protectionnisme ou du favoritisme d’état
Allez. !disons, permettre à chaque Français de gagner l’équivalent de 300 à 500 points supplémentaires chaque année en achetant un véhicule Renault, Peugeot ou Citroën, une poêle Tefal ou bien un produit Seb sous réserve bien entendu que ces produits permettent le maintien de nos emplois sur le sol français.
Nous pourrions ainsi privilégier aussi l’achat d’un lait collecté en France et sauvegarder notre filière laitière.
De nombreuses pistes sont ouvertes …je suis bien conscient que des voies bien intentionnées vont crier au loup, à la manœuvre nationaliste et l’ostracisme déguisés
N’en ayons cure et prenons en charge l’inquiétude et les aspirations de nos citoyens ayant réussis à pérenniser leur emploi et se posant mille questions sur leur devenir la retraite venue.
Nous ne pouvons plus, d’autre part, nous en sommes conscients de plus en plus aujourd’hui, accepter la gangrène du travail au noir qui prive nos caisses de sommes de plus en plus importantes. Donnons du travail à nos artisans ; ceux qui ont pignon sur rue et qui représentent la première entreprise Française. Bonifions la démarche du client qui se réinscrirait dans la construction, la rénovation, l’équipement auprès de professionnels qui bénéficieraient d’un agrément
Faisons en sorte que l’équation donnant-donnant soit effective et porteuse d’espoir et de solidarité véritable